À l’adresse des futurs élus régionaux, fédéraux et européens qui sortiraient des urnes le 26 mai et en ouverture des « 24h du droit à un toit » organisés par le mouvement DROIT À UN TOIT / RECHT OP EEN DAK du 10 au 11 mai 2019, le Syndicat des immenses a invité les immenses, où qu’ils soient – rue, gare, centre d’hébergement d’urgence, maison d’accueil, parc… − le 10 mai entre 7h et 9h, à partir en grève pour faire entendre leurs revendications en refusant de se lever.
Un mail fut envoyé au secteur bruxellois de lutte contre le sans-abrisme et des flyers furent déposés ici ou là.
C’est peut dire et bien normal que cette grève, première « action mensuelle » du Syndicat des immenses, n’a pas été suivie par un grand nombre d’immenses… mais elle a été, en revanche et à notre grande satisfaction, précédée de réactions paniques et/ou outrées de quelques associations, et non des moindres, qui craignaient les débordements que l’action pouvait engendrer.
Que l’on nous ait cru capables d’un tel impact alors que nous existions à peine a certes boosté notre détermination à nous faire entendre.
Mais les réactions ne nous ont pas moins choqués.